Codelo Valorisation industrielle voit l’avenir en vert
Spécialisée dans la valorisation industrielle, l’entreprise de Vizille accompagne les entreprises dans la réduction de leur empreinte écologique, tout en sensibilisant leurs dirigeants aux vertus du recyclage.
À l’origine, Codelo était spécialisée dans la logistique : “Les hypers Carrefour de la métropole grenobloise nous confiaient leurs débords. Notre entrepôt de 1 500 m2 abritait aussi les produits du fabricant d’autoadhésifs Avery Dennison, de Head Tyrolia et des commerçants-artisans du secteur”, détaille sa présidente fondatrice Francine COELHO. Celle qui se dit “fortement concernée par les enjeux environnementaux” a proposé il y a quelques années à Veolia de démarrer un service de tri des matières, au moment même où un autre de ses clients, le fabricant de produits auto-adhésifs Avery Denisson, à Champ-sur-Drac, montait un appel à projets pour réduire les volumes de ses déchets. Ainsi est née Codelo Valorisation industrielle, destinée à faciliter le retraitement des déchets des entreprises industrielles. Avec une spécialité forte pour le recyclage du papier, des billes de polystyrène et le plastique.
Partage autour de l’économie circulaire
Dans ses locaux, Codelo a installé deux machines : une dérouleuse électrique qu’elle a adaptée elle-même sur un ancien équipement, ainsi qu’une bobineuse. “L’idée est de séparer le papier autoadhésif de son support d’origine pour redonner à chaque élément une seconde vie”, explique Francine COELHO. Pour accompagner les industriels dans l’optimisation de leurs déchets, la dirigeante a diversifié son offre vers le conseil : diagnostic pour pérenniser le cycle de vie des matériaux, veille réglementaire, formations à l’économie circulaire auprès des publics en réinsertion… Le tout dans un esprit convivial : Francine COELHO a également lancé l’an passé les “Cafés Valo”, rendez-vous semestriels de partage et d’échanges avec les dirigeants désireux d’en savoir davantage sur l’intégration de ces pratiques vertueuses dans leurs process. Plus de 70 personnes ont participé à la deuxième édition.
R. Gonzalez